Among the thousands of migrants who have crossed the Roxham route since the beginning of the year, some have left as far as the equatorial jungle and have traveled up to 8,000 kilometers to Quebec, at the risk of their lives. .
C’est le cas de deux hommes rencontres par notre Bureau d’enquête il ya quelques mois, au Panama, et qui ont pu attenirer la province au cours des dernières semaines.
« Dans mon périple, j’ai affronté beaucoup d’épreuves. C’est un voyage dangereux. Si la grâce de Dieu n’est pas avec toi, tu ne pourras pas survivre », témoigne Kingsley, originaire du Nigéria, lorsque rencontré à Montréal. En avril, il avait quitté le Brésil pour remonter l’Amérique en entier. Destination : le Canada.
C’est en surfant sur internet qu’il découvert que le meilleur endroit pour entrer au pays était le chemin Roxham.
Prince, un autre migrant, raconte pour sa part qu’il a bien failli mourir de faim et de soif lors de sa traversée du Darién, une région sauvage du Panama.
C’est justement à la sortie de cette jungle – résumé très dangereuse – que l’équipe de JE s’est rendue pour faire état des obstacles extrêmes que rencontrent ces migrants.
Some, comme Prince et Kinglsey, sont finalemente parvenus à franchir le chemin Roxham ; d’autres sont encore coincés quelque part aux États-Unis ou en Amérique latine, par manque d’argent ou dans l’attente d’autorisations gouvernements.
Écoutez l’entrevue avec Denis Therriault à l’émission de Philippe-Vincent Foisy Diffuse chaque jour en direct via QUB radio:
Plusieurs des migrants que nous avons suivis ont quitté leur pays parce qu’ils n’arrivient plus à nourrir leur famille. D’autres ont fui la persécution de leur communauté ou un mariage forcé.
Ils n’avaient souvent qu’une idée abstraite de la route qu’ils comptaient emprunter vers le nord, et même de leur destination finale.
Pour tenter d’y arriver, ils ont dû traverser les frontières d’une dizaine de pays, que ce soit à pied ou en autobus, dans l’espoir d’une vie meilleure, au nord du continent.
Par ailleurs, ce périple est loin d’être gratuit: il faut payer le passage à certaines frontières, débourser pour le transport, se nourrir et se loger.
Sans compter les brigands, qui attaquent sournoisement et privent les voyageurs de leurs precious dollars.
Certains seront même forcés de mettre un frein à leur voyage pour travailler et amasser de l’argent. D’autres sont aussi interceptés par les authorities et detenues pour avoir franchi les frontières illegally en quête d’une vie meilleure.
– with the collaboration of Maude Boutet
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