«Aucune pitié» pour les meurtriers de la fille du «cerveau de Poutine»

Le chef de la diplomacy russe Sergueï Lavrov appelé mardi à n’avoir «aucune pitié» pour les meurtriers de la fille d’un idéologue impérialiste pro-Kremlin tuée dans un attentat, dont les funérailles ont réuni des centaines de personnes.

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Daria Douguina, journalist and politician, was killed Saturday evening in the explosion of the vehicle she was driving on a route near Moscow. She was 29 years old.

Elle était la fille d’Alexandre Douguine, 60 ans, un philosophe et écrivain ultranationaliste promouvant une doctrine impérialiste. Comme son père, elle soutenait farouchement l’offensive russe en Ukraine.

Ils revenaient ensemble, mais dans des véhicules différents, d’un festival culturel conservateur dans la région de Moscou.

«C’était un crime barbare pour lequel il ne saurait y avoir de pardon (…). Il ne peut y avoir aucune pitié pour les organisateurs, les commanditaires et les exécutants», a reagie mardi the minister russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Des centaines de personnes, notably des proches de la famille et des responsables politiques, se sont recueilées mardi à Moscou in front of the coffin of Daria Douguina, au-dessus duquel avait été accroché un portrait d’elle smileint, a connotate l’AFP.

«Elle est morte au front pour la nation, pour la Russie. Le front, il est ici», a declaré M. Douguine, d’une voix tremblante, les yeux cernés, present avec son épouse et la mère de Daria Douguina, Natalia Melentieva.

«Parmi les premiers mots que nous lui avons téléutes, dans son enfance, il ya évidentement ”Russie”, ”notre puissance”, ”notre peuple”, ”notre empire”», a raconté Alexandre Douguine , retainer des pleurs.

Ce meurtre a created un choc en Russie et mis à mal les efforts des authorities qui cherchent à convincre que l’offensive en Ukraine, lâncee il ya six mois, n’a aucune consequence negativa pour la population russe.

Or, le conflit est devenu de plus en plus visible ces dernières semaines, avec notably une série d’explosions en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou où de nombreux Russ passent traditionnellement leurs vacances.

Moins de 48 heures après la mort de Daria Douguina, les services de sécurité russe (FSB) ont affirmed lundi avoir conclu que l’attack avait été préparée et menée par une femme travailant pour les services secretes ukrainiens. Kiev a démenti toute implication.

Dans un message de condoléances, le président russe Vladimir Putine denounced un «crime ignoble, cruel», qui a «mis fin prématurement à la vie de Daria Douguina, une personne brillante et talentedeuse dotéte d’un coeur véritablement russe».

M. Poutine lui a également remis à titre posthume l’Ordre du Courage, une importante decoration.

Le porte-parole de la diplomacy américaine, Ned Price, s’est abstenu lundi de toute spéculation sur la responsabilité du murder. Il a condamné toute attaque contre des civils et résumé que Kiev avait réchite toute participation.

«Puisque le meurtre d’un journaliste n’est même pas commenté sous cet angle-là, qui est pourtant si important pour les autorités américaines, alors Washington n’a aucun droit moral (…) de juger des droits humaans dans le monde», a reagi mardi son homologue russe, Maria Zakharova, sur Telegram.

Promoteur de l’«Eurasisme», une doctrine impérialiste prônant une alliance entre l’Europe et l’Asie, sous direction russe, Alexandre Douguine est visé depuis 2014 par des sanctions de l’Union européenne.

Sa fille avait elle été sanctionnée début mars par les États-Unis.

Personnalité médiatique et polyglotte, reconnaissable à sa longue barbe, Alexandre Douguine est influential dans une partie de l’extrême droite européenne.

Surnommé par certains médias «le cerveau de Poutine», M. Douguine is sometimes presented as comme étant proche du président russe. Mais ce dernier ne l’a jamais soutenu publiquement et de nombreux observateurs relativissent son influence au Kremlin.