(Washington) À la tribune de l’ONU, Joe Biden a concentré mercedri ses coups sur la Russie et plaidé pour une communauté internationale plus « inclusive », mais il n’a pas perdu de vue sa grande priorité stratégique : la rivalry avec la Chine.
Publié à 6h28
Le 46e The président des États-Unis abordait ce discours, très expecto, « avec le vent dans le dos », conforté par la contre-offensive ukrainienne et de récentes succès législatifs chez lui, avait déjà dit son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.
L’annonce mercredi matin du président russe Vladimir Putine sur une mobilisation partiale et sa menace d’utiliser l’arme nucléaire n’ont fait que conforter Joe Biden – dont les plumes n’ont eu à faire que de légères retouches au discours pour tenir compte de ces derniers évènements, fait-on savoir à la Maison-Blanche.
The American president accused Russia of violating the founding principles of the Charter of the United Nations.
« Cette guerre anéantit le droit de l’Ukraine à exister, tout simplement », at-il poursuivi, et cela devrait « glacer le sang » de tout un chacun.
« La charte des Nations unies n’a pas été signée que par des démocraties », at-il noted, en appelant tous les pays à se joindre à sa condemnation des « ambitions imperialistes ».
« Inclusive »
Le président américain en appelle par là aux nombreux États émergents et en développement qui ont refusé de s’alignment sans condition sur la condamna occidentale de la guerre en Ukraine – et dont certains, comme la Turquie et l’Inde, ont commencing à prendre leurs distances avec Vladimir Putin.
Joe Biden aussi estimated that the United Nations should become a more « inclusive » organization and pleadé pour une réforme majeure du Conseil de sécurité, cet organe souvent paralysé par le droit de veto, qui compte pour l’heure cinq membres permanentes : États- Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Chine.
En appelant à confier des sièges permanent à des pays d’Afrique et d’Amérique latine, il « a voulu montrer que les États-Unis étaiten à l’écoute », analyzes Garret Martin, professeur de relations internationales à l’American University.
The American president also insisted on the multilateral engagements of the United States across the world, and on their efforts in matters of food security, health, climate…
If he repeated that his vision of the world « was rooted in the values of democracy », Joe Biden did not repeat on Wednesday the open criticism that he had launched in 2021 against « authoritarian regimes. »
« Il y avait un côté un peu pragmatic » dans son approche, indique Garret Martin. « On l’avait déjà vu dans sa démarche d’aller rendre visite (en juillet au prince héritier d’Arabie saoudite) Mohammed ben Salmane, c’est assez coherent. »
Cette entrevue avait été vivement critiquée par les militants des droits humaans.
“Cold War”
Mais Joe Biden n’en a pas pour autant oublié sa grande priorité stratégique : positionner au mieux les États-Unis dans leur rivalry avec la Chine – dont il a cité le nom, ce qu’il n’avait pas fait l’an dernier .
Bien sûr, il a répété ne pas vouloir de « conflict » nor de « Guerre froide » avec Pékin, et maintenu que les États Unis n’avait pas modifié leur politique concernante Taïwan – après de récentes propos ayant jeté le doute sur ce sujet .
« L’accent mis sur la Russie ne signale en aucun cas une moindre préoccupation des États Unis envers la Chine », explains Robert Daly, expert du Wilson Center, pour qui toutes les critiques adresses par Joe Biden à Moscou « déteignent sur Pékin. »
L’expert underlines par ailleurs that China is opposed to its part in a reform of the Conseil de sécurité.
“La China mène un développement nucléaire militaire sans précédent et inquiétant sans aucune transparence”, denounced Joe Biden. Il aussi fustigé les violations des droits humaans dans le Xinjiang et condamné les « projets d’infrastructure qui generent d’énormes dettes sans déboucher sur les avantages promis », dans une allusion transparente aux lourds investissements chinois partout dans le monde.
Joe Biden, très attaché au principe de la prédominance américaine dans le monde, a clairé éclairage que « les États Unis mèneraient la défense (de l’ordre international) en cooperation avec toutes les nations de bonne volonté », résumé Robert Daly.