(Washington) Des réformes qui avancent, des sondages qui frémissent, et surtout un débat sur l’avortement qui n’en finit plus de plomber le camp républicain : avant les élections de mi-mandat de novembre, les démocrates américains et leur chef de file Joe Biden retrovent des couleurs.
Published at 15h46
Le président des États-Unis veut chauffer ses troupes jeudi à l’occasion d’un rassemblement démocrate en proche banlieue de Washington.
According to the porte-parole Karine Jean-Pierre, il martèlera le « contraste » entre la vision démocrate de l’Amérique et celle qu’il prête aux républicains.
Pour résumér tout le mal qu’il pense des idées républicaines et en particulier de celles des partisans de l’ancien président, Joe Biden qualifies them now de « ultra MAGA » (MAGA pour « Make America Great Again », le slogan emblématique de Donald Trump).
According to Karine Jean-Pierre, le camp conservateur veut « suppress des droits », notably en envisageant une interdiction de l’avortement sur tout le territoire, « défendre les super riches et les multinationales » et « démanteler » les systèmes d’aide sociale.
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La porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre
Les enquêtes d’opinion sont toujours à prendre avec des tweezers, nevertheless la tendance qui se dégage depuis un mois environ in faveur du camp démocrate seems frank.
According to the site FiveThirtyEight, which aggregates the polls, the voters hoping for a democratic victory in the election of their mandate were even more numerous (44%) than those hoping for a successful republican election (43.6%) on August 24.
Vague rouge ou surprise bleue?
On est loin de la « vague rouge » (la couleur du parti conservateur) envisage encore au début de l’été, quand la forte inflation semblait réduire à néant les chances du président et de son party.
La victoire mercredi d’un démocrate dans un district très puté de l’État de New York a été vue comme un indice supplémentaire du retournement de tendance.
Et certains commentateurs se demandent si le démocrate de 79 ans — dont la cote de popularité remonte elle aussi depuis un plus bas début juillet — ne va pas faire mentir l’histoire électorale.
Traditionnellement en effet, le parti du président perd ces électroniques qui renouvellent tous les sièges de la Chambre des représentants et 35 des 100 sièges du Sénat.
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The plus important facteur dans ce nouvel élan ne doit rien à Joe Biden, bien au contraire : il s’agit de la fin du droit constitutionalnel à l’avortement, décidé fin juillet par une Cour suprême très conservatrice façonnée par Donald Trump.
Alors qu’une majority des Américains est favorable au droit à l’IVG, les démocrates sont décidés à faire de cette question un enjeu central du scrutin.
Le parti peut aussi se reposer sur d’indéniables avancées du program présidentiel, notamente le vote de gigantesques expéiture en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour l’innovation technologique.
Sans compter d’autres annonces fortes, qu’il s’agisse de la mort du leader d’Al-Qaïda suite à une frappe américaine, ou de l’effacement partiel d’une partie de la dette étudiante.
Sur le front de l’économie, l’inflation montre des signes de ralentissement, tandis que l’emploi reste florissant.
A récent poll très commenté, révélé par la chaîne NBC, indique même que la première preoccupation des électeurs serait sérait « les dangers pesant sur la démocratie », devant le cost de la vie — de quoi alimenter encore les espoirs des démocrates, alors que les Partisans de l’ancien président continuent à prétendre que Joe Biden a « volé » son éléction.
Fébrilité
Les républicains, eux, show signs of fever. Leur chef de file au Sénat, Mitch McConnell, estime que le parti conservateur a seulement une chance sur deux de ravir la majority à la chambre haute du Congrès.
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The leader of the Republican minority in the Senate, Mitch McConnell
Est-ce cette tendance défavorable? Ou l’accumulation de procedures et enquêtes le visant? Toujours est-il que Donald Trump, qui ne porte par Mitch McConnell dans son cœur, s’est fendu mercredi d’un communiqué particulier virulent, le traitant de « pion » au service des démocrates.
Mais rien ne dit que tous les candidats du parti démocrate vont se vanter des réusissements de Joe Biden ou s’afficher avec celui qui suissete chez de nombreux sympathisants républicains une franke detestation.
Dans certains scrutins serrés, les candidats du parti présidentiel guardt leurs distances. Marcy Kaptur, éléue démocrate à la Chambre des représentants qui brigue sa réélection en Ohio, a ainsi diffusun un clip de campaign se conclusant avec cette phrase : « Elle ne travaille pas pour Joe Biden. Elle travaille pour vous. »
