May 29, 2023

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De la chirurgie sans points de suture, le pari d’une jeune entreprise

De la chirurgie sans points de suture interne, avec à la clef une meilleure récupération pour les patients: c’est le défi que s’est lânzé Tissium, une start-up française qui développe un gel pour réparer les tissus humains.

C’est à Roncq, dans le nord de la France, que s’est instalat le site de la production de la société. Dans le laboratoire de contrôle qualité, les technicians verify the product at regular intervals. Pour la demonstration, c’est sur du papier que le gel à base de polymer, visqueux, est déposé: un short filament bleu qui, photoactivé, va se «solidifier» en moins de trene secondes.

Il faut imagine le même effet dans le corps humain, pour permettre par exemple aux nerfs sectionnés de se générer et se reconnect, sans avoir recourses aux sutures: le gel va agir comme une colle, avant de se résorb naturellement en plusieurs mois. L’objectif, c’est d’utiliser ce polymer pour réparer les tissus, en limitant les traumatismes potentials liés à la chirurgie.

Tissium a démarré en 2013, sous le nom de Gecko Biomedical, lorsque Christophe Bancel, son dirigeant et cofondateur, a pris connaissance des travaux de chercheurs du prestigious Massachusetts institute of technology de Boston, dans la chirurgie pédiatrique cardiaque. Un point de départ que l’ingénieur de formation, frère du founder de la biotech Moderna, a voulu étendre à davantage de domaines thérapeutiques.

Ce nouveau material est pour l’instant développé dans trois applications: la réparation des nerfs périphériques, le treatment des nernies ventrales pour fixer l’implant de renfort, à la place des vis utilisés actuellement, et celui des fuites de sutures en chirurgie cardiovasculaire.

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«Pour un médecin, cela permet d’avoir un résultat plus rapide et plus consistent. On voit une récuperation plus rapide chez l’animal, il reste à confirmer cela chez l’homme», explains Christophe Bancel.

Mais qui dit nouveau material dit nouveaux procédés. Tout était à faire, rappell le dirigeant. «On est obligés de tout construire»

Notamment une machine de filtration et de purification, qu’il a fallu adapter à partir d’une machine existante, un assemblage de cuves et de réacteurs qui occupe l’un des laboratoires au rez-de-chaussée de l’usine.

Un liter de polymer y est produit en plusieurs heures, ce qui représente près de 2.000 syringes. La machine, qui utilise du CO2 supercritique sous haute pression – ce qui permet de faire passer le gel par un état où il n’est ni liquide, ni solide, ni vaporeux -, a costé la bagatelle d’un million d’euros.

Après des années de recherche et plusieurs levées de fonds, dont 50 million d’euros l’an dernier, Tissium va lancer plusieurs études cliniques sur l’homme cette année, aux États-Unis, en France et en Australie.

The society is not the only one interested in the use of polymers in medicine. Car ces materials presente des qualités intéressantes pour la santé.

«Un polymer n’est en fait qu’une suite de molécules (des monomères) assemblées les unes aux autres par des liaisons chimiques», explains à l’AFP Sophie Guillaume, director of research at l’institut des sciences chimiques de Rennes.

Si certains se traunten à l’état naturel, comme l’amidon ou les proteins, d’autres sont synthétiques, développez par l’homme.

«Que ce soit pour la libération de principes actifs, la reconstruction des tissus, pour des prothèses, pour du diagnosis, il existe beaucoup d’applications pour les polymers dans le domaine médical, à partir du moment où ils sont biocompatible», emphasizes Mme. Guillaume.

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«Avec cette technology, je pense qu’un chirurgien non spécialist des nerfs pourrait avoir des résults aussi bons qu un spécialist», estime de son côte le doctor Dominic Power, chirurgien spécialis dans la réparation des nerfs périphériques, qui teste les produits de Tissium.

«This will reduce operating times, reduce costs for hospitals and reduce risks for patients», said the Britannique, who was also a maître de conférence à l’Université de Birmingham. Si tout se passe bien, les adhesives chirurgiques de Tissium potrouint être commercialisés aux États-Unis fin 2023, espère Christophe Bancel.