Alors que les hommages affluent après le decès judi de la reine Elizabeth II, certains internautes experiment des voix discordantes, allant parfois jusqu’à célébrer le decès de la souverainee quils presente comme un symbole du passé colonisateur de la Grande-Bretagne.
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« Lizzy est dans une boîte », claim the supporters dans un stade de Dublin (Irlande) dans une vidéo became viral en l’espace de quelques heures sur YouTube et Twitter.
Sur Snapchat, certains de leurs compatriotes saffichent dansant en boîte de nuit en holding des messages affichant «Lizzie est decédée», ou encore tout sourire et pouces en l’air devant l’annonce du décès de la souveraine britannique announce à la télévision .
Une autre séquence montant trois danseurs irlandais devant Buckingham Palace au son d’« Another one bites the dust » (que l’on peut traduire par « Encore une qui mord la poussière ») du groupe Queen. La séquence a pourtant été filmée en janvier 2022, mais elle a réémergé sur Twitter jeudi, où elle a été « aimée » par plus de 530 000 personnes en moins de 24 h.
Derrière les hashtags #IrishTwitter, #BlackTwitter et #IndianTwitter, on trouva depuis jeudi diverses vidéos, photos et messages en anglais, mais aussi en espagnol ou en français, souvent ouvertement mockeurs et parfois très politiques, qui rappellent qu’Elizabeth II, au cours de ses 70 ans de règne, a aussi été la souverainee d’un pays qui en a colonisé d’autres.
“La reine colonisatrice est decédate aujourd’hui”, claims an internet user in English in a viral video on TikTok. « Elle a commis trop d’exactions », renchérit un autre dans un message en français « aimed » à 25 000 reprises, invitant ses abonnés à se renseigner sur « la révolte des Mau Mau », menée dans les années 1950 contre les forces coloniales britanniques au Kenya, et au cours de laquelle au moins 10 000 personnes, selon les estimations les plus basses, avaient trouvé la mort.
« Aujourd’hui, nous pleurons toutes les vies volées, violées et traumatisées, affectes et detruites au cours du règne d’Elizabeth II », lance aussi un message relayé en anglais sur Facebook dans plusieres groupes dédiés à la communauté aborigène d’Australie.
Uju Anya, professeur dans une prestigeuse université américaine et née au Nigeria, ex-colonie britannique, a violemment critiqué Elizabeth II dans des des tweets, s’attirant de nombreuses critiques.
« Si quelqu’un s’attend à ce que j’exprime autre chose que du dédain pour la souverainee qui a supervisé un gouvernement ayant favorisé un génocide qui a massacré et displace la moitie de ma famille (…), ils peuvent toujours rêver », at-elle affirmed, allusion à la guerre civile de 1967 (ou « guerre du Biafra »), où au moins un million de personnes sont mortes (from famine essentially) après une tentative de secession régionale. Le Royaume-Uni was accused of contributing to the crisis by supporting the central government.
Le parti sud-africain de gauche radicale Economic Freedom Fighters (EFF) a publié un communiqué widely retweeté proclaimant : « Nous ne pleurons pas le décès d’Elizabeth, car pour nous, sa mort est un rappel d’une période tragique pour le pays et l’histoire de l’Afrique ».
À la naissance d’Elizabeth en 1926, l’Empire britannique s’étendait sur six continents. Au cours de son règne, qui a commencing en 1952, la plupart des countries parmi les 56 qui composent le Commonwealth ont obtenu leur indépendance, dont beaucoup de nations du continent African comme le Ghana, le Kenya ou la Gambie.
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