Faut-il dramatiser, se taire, rester dans l’ambiguïté? Les menaces nucléaires de Vladimir Putin placent les dirientes des puissances «dotées» face à des vertigineuses sur la façon de le dissuader et sur la pertinence de vôveiler ce que serait leur potentielle réplique.
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The possibility of a nuclear war, a debate reserved for the military and experts for decades, has been re-invited in the public debate with the Russian invasion of Ukraine and the more or less explicit threats of President Putin. Et si le «tabou nucléaire» existe toujours, il a déjà d’ores et déjà été brisé dans la rhétorique.
Face à cette menace, sans doute la more tangible depuis la crise des missiles de Cuba en 1962 -marqueur de l’histoire de la dissuasion nucléaire-, les dirientes mondiaux n’adoptent pas la même strategy.
The American president Joe Biden, at the head of the world’s first nuclear power and the only country that used atomic weapons, chose the dramatic register. «Ne le faites pas, ne le faites pas, ne le faites pas», avait-il mis en garde son homologue russe dans une interview à CBS mid-September. Avant d’évoquer, il ya quelques jours, le risque d’une «apocalypse nucléaire».
«Nous n’avons pas été conconons à la perspective d’un Armageddon depuis Kennedy et la crise des missiles cubains en 1962», launched M. Biden.
A l’inverse, le président français Emmanuel Macron, interrogé mercredi sur la télévision publique France 2, a implicitement désavoué his américain counterpart. «Moins on en parle, moins on agite la menace, plus on est crédible», at-il lânzé.
«Il faut parler de la menace nucléaire, car les opinions sont inquiètes», estime pourtant le spécialiste français Bruno Tertrais. «Jusqu’à présent, les dirientes occidentaux ont gardé la tête froide et se sont gardés d’entrer dans la surenchère», dit-il à l’AFP.
«Mais il ya eu deux excès: Biden a été maladroit en évoquant la perspective d’un Armageddon, terme très fort, biblique et effrayant. Et à l’inverse, dire comme Macron que nous ne riposterons pas par l’arme nucléaire… faut-il le dire aussi explicitement?», s’interroge-t-il.
En effet, le président français a évoqué de façon nebuleuse mercredi soir sur France 2 ce que pourrait être – ou ne pas être – une riposte française à une frappe nucléaire russe en Ukraine. «Notre doctrine repose sur ce qu’on appelle les intérêts fundamentals de la nation, et ils sont defini de manière très claire. Ce n’est pas du tout cela qui serait en cause s’il y avait une attaque ballistic nucléaire en Ukraine ou dans la région», said M. Macron.
Or, rappelle M. Tertrais, le president «affirmait en 2020 que la dissuasion française avait une dimension européenne».
Parmi les autres puissances «dotées», la Grande-Bretagne est restée discrète. Liz Truss avait eu des mots très durs, se disant «prête» à utiliser l’arme nucléaire au cas où Vladimir Poutine franchiserait le Rubicon. Mais elle n’était pas encore premier ministre.
La Chine, pour sa part, ne dit rien. Même si de nombreux spécialistes estiment que Pékin, dont la doctrine nucléaire est celle du «non-emploi en premier», ne peut sutenir les menaces de son ally du Kremlin.
Pour Daryl Kimball, president of the Arms Control Association, il faut absolument «renforcer le taboo nucléaire». «Je pense que Biden a totalement raison», at-il declared lors d’une conférence en ligne organized mercredi. «C’est son devoir de nous dire ce qui est en jeu et de mettre en garde contre le prix à payer d’une escalade nucléaire», at-il added.
«Les autres dirigentes mondiaux doivent rallier la denonciation de Biden», estimated M. Kimball, en appelant notably l’Indien Narendra Modi et le Chinoise Xi Jinping à faire prouve de «responsabilité» en mettant garde le Kremlin publique comme en privé. «Il est temps d’agir», at-il martelé.
Mais au-delà des mises en garde, la question se pose de savoir jusqu’où unveiler ce que sera une eventuale riposte, conventionalelle ou nucléaire. Le président Macron seems to have responded. Les États-Unis ont également donné plusieurs signes que leur riposte serait conventionnelle.
«Il ya une école de pensée selon laquelle nous ne devons pas nous laisser intimidater» et utiliser l’arme nucléaire en riposte à une attaque de ce type, estimait recently Edward Geist, de la Rand Corporation, dans une interview au site Intelligencer.
«Une autre école dit que nous ne résoudrons pas le probleme en utilisant l’arme nucléaire. Il ya enfin l’argument selon lequel nous devons dire que nous le ferons, pour dissuader», ajoutait-il.
Mais pour M. Kimball, «les options de réponse s’échelonnent entre terrible et catastrophique, et c’est pour cela qu’il faut réfléchir avant. L’idée qu’une guerre nucléaire peut être limitée ou contrôlée est un fantasme», soulignait-il mercredi.
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