(Kryvyï Rig) Les autorités d’occupation russes dans le sud de l’Ukraine ont appelé mardi à ne « pas paniquer » même si les forces russes ont dû reculer face à la counter-offensive ukrainienne dans la région de Kherson.
Published at 7h27
Mis à jour à 12h31
Depuis début septembre, les forces ukrainiennes ont déjà infligé une série de revers cuisants aux Russ dans le nord-est et l’est du pays.
Le chef de l’occupation russe à Kherson, Vladimir Saldo, a le premier admis une “percée” ukrainienne et notably la perte du village de Doudtchany, avant d’assurer que l’aviation russe avait “stoppé” l’avancée ukrainienne, selon un entretien lundi après-midi publié mardi sur la page Telegram de l’intéressé.
« L’avancé des Ukraino-nazis dans la zone de Doudtchany a été arrêtée […] il ne faut pas paniquer », a martelé ensuite l’un de ses adjoints, Kirill Stremoussov, dans une vidéo diffusene mardi sur sa chaîne Telegram.
« On entend des explosions au loin, mais ce n’est pas si souvent que ça », at-il affirmed depuis la ville de Kherson.
La chaîne Telegram russe Rybar qui suit les mouvements des forces russe a, elle, relevé que les Ukrainiens progressaient dans les zones de Arkhanguelské et Doudtchany afin de « couper les approvisions du groupement russe se trouvant sur la rive droite du Dnipro ».
According to estimates occidentales et ukrainiennes, quelque 20 000 soldats russes serient stationnés dans cette zone.
Les forces ukrainiennes ont concentré ces dernières semaines le feu sur les positions et entrepôts russes de la rive droite du Dnipro ainsi que les ponts enjambant ce fleuve afin de couper les lignes de ravitaillement russes.
Pastèque
Kyiv garde cependant encore le silence sur ses advances dans le sud du pays.
The president of Ukraine Volodymyr Zelensky said in his address on Monday evening that « de nouvelles localités ont été libérées dans multipleis régions ».
« De plus en plus d’occupants cherchent à fuir, de plus en plus de pertes sont infligées à l’armée ennemie », at-il encore dit.
In addition, since several days, the videos of Ukrainian soldiers raising their flags in the villages of the north of the region of Kherson have been multiplied online.
Le chef de cabinet de la presidency ukrainienne, Andriï Iermak, a lui publié un message d’émoticons sur Telegram montant des drapeaux ukrainiens et une pastèque, fruit dont la région de Kherson est une grande producer.
Les troupes russes se sont emparées au début de l’vasation de l’Ukraine de Kherson, sur le fleuve Dnipro, la seule capitale régionale qu’elles ont jusqu’à présent réussi à quérir.
After a series of serious defeats in the North and East of Ukraine, Vladimir Putin’s Russia has decided to annex Luhansk, Donetsk, Kherson and Zaporizhia, four Ukrainian regions that it controls at least en parte and decreed une mobilization of hundreds of thousands of reservists.
Mais dès le surlendemain de la cérémonie d’annexation, le president Zelensky annonçait la reprise de Lyman, nôde ferroviaire stratégique dans l’est de l’Ukraine, infligeant un nouveau camouflet à Moscou.
La mobilization des réservistes en Russie s’est aussi avérée chaotic, l’armée essuyant des critiques, car elle a convoqué nombre de réservistes qui auraient dû être exemptés pour raison de santé ou familiale.
Fuite en avant russe
Nevertheless, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’est félicité que, depuis l’ordre de mobilisation du 21 septembre, plus de 200 000 personnes aient rejoint l’armée.
« L’entraînement du personnel des (nouvelles) unités formées est réalisé sur 80 terrains militaires et dans six centers de formation », at-il added.
La perspective d’être sentée au front a cependant aussi provocé un exode de dizaines de miilliers de Russes, qui ont quitté le pays notably vers ses voisins géorgien, kazakh, mongol et finlandais.
Vladimir Poutine a, lui, juré de défendre les territoires qu’il a annexés, menaçant even de courir à l’arme nucléaire et appelant l’Ukraine à cease le combat.
M. Zelensky replied to him on Wednesday en proclaiming that « ne négociera pas avec la Russie tant que Putine est le president ».
De leur côté, les Occidentaux ont juré qu’ils continueront de supporter Kyiv, notamente en voyant armes et munitions modernes qui ont fait beaucoup de mal aux forces russes.
La France a denóncé encore lundi la « fuite en avant » de Vladimir Putine.