June 4, 2023

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La sécheresse dans l’Ouest américain menace le Colorado et le barrage Hoover

LAC MEAD | Des millions de liters d’eau charriés par le fleuve Colorado passent chaque jour dans les turbines du barrage Hoover près de Las Vegas, produisant de l’électricité pour des centaines de miliers de foyers américains.

But la sécheresse chronique qui touche l’ouest des États Unis depuis des années a tant réduit le volume du réservoir que la centrale hydro-électrique risque bientôt de no plus être operationale.

«Nous en sommes à la 23e année de sécheresse ici dans le basin du fleuve Colorado, et le lac Mead est tombé à 28%» de sa capacité, explique Patti Aaron, du Bureau of Reclamation, organisme fédéral qui gère le barrage.

«Il n’y a plus autant de pression pour pousser l’eau dans les turbines donc l’efficacyt baisse et nous n’arrivons pas à produire autant d’énergie», pursues-elle.

At the time of its construction, the Hoover Dam was a symbol of American ambitions and the savoir-faire of its engineers. Lancés en 1931, en pleine crise économique, les travaux avaient mobilisé des milliers d’ouvriers suant 24 heures sur 24 pour ériger ce qui était alors le plus grand barrage hydro-électrique du monde.

L’ouvrage barre le fleuve Colorado, donnant naissance au lac Mead qui reste à ce jour le plus important réservoir des États-Unis.

Au plus haut, the lake reached an altitude of 365 mètres au-dessus du niveau de la mer. But après plus de vingt ans de sécheresse, il est nouveau à 320 mètres, son plus bas niveau depuis le remplissage.

Le lac perd en ce moment environ trente centimètres chaque semaine. S’il descend en-dessous de 289 mètres, les vannes du barrage ne seront plus immergées et les turbines s’arréteront.

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«Nous travaillons très dur pour que cela ne se produise pas», emphasizes Mme Aaron.

Fonte des neiges

Le fleuve Colorado prend sa source dans les montagnes Rocheuses et serpente sur more de 2 300 km à travers le Colorado, l’Utah, l’Arizona, le Nevada, la Californie puis le nord du Mexique où il se jette –de plus en plus péniblement– dans la mer.

Il est principalmente alimenté par les chutes de neige qui s’accumulent durant l’hiver à haute altitude, avant de fondre progressively durant les mois chauds.

Mais sous l’effet du changement climatique, les precipitations diminuent et la neige fond plus vite, privant d’une partie de ses ressources le fleuve qui alimentaire en eau des dizaines de millions de personnes et de nombreuses exploitations agricoles.

Les plaisanciers naviguant sur le lac Mead, dont beaucoup viennent de Las Vegas et des villes environnantes, assurent faire leur possible pour preserver l’eau.

Ils citent les plantes grasses par les quelles ils ont réplaced leurs pelouses et les gros efforts faits dans les villes désertiques pour recycler l’eau dans les logements.

«Mais vous avez des agriculturists en Californie qui font pousser des amandes pour l’exportation», groaned Kameron Wells, qui vit dans la ville voisine de Henderson (Nevada).

Dans le sud de la Californie, des millions de foyers are nouvelles constraints de limiter l’arrosage des jardins à seulement un ou deux jours par semaine.

Mais dans le désert du Nevada, d’imenses demeures continuent d’être bâties aux portes de Las Vegas et des parcours de golfs verdoyants semblent surgir du paysage aride et poussiéreux.

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«Loin des yeux, loin du cœur»

Pour Stephanie McAfee, climatologist de l’Université du Nevada à Reno, l’Ouest américain a toujours eu ce côté improbable. “The average rainfall in Las Vegas is on the order of ten centimeters per year,” said AFP.

«Pour que de grandes villes comme Las Vegas, Phoenix ou Los Angeles puissent exist, on utilises l’eau qui tombe sous forme de neige dans des régions de l’Ouest qui sont bien plus humides» et éloignes, ajoute la scientifique.

Les deux deciennes de sécheresse passées ne sont pas si rares que cela à l’échelle climatique, selon elle. Mais «ce qui se passe actuellement c’est que nous avons une sécheresse et des temperatures qui sont bien plus chaudes, et lorsque les températures sont élevés, tout s’asseche plus rapidement».

«C is the consequence of climate change fueled by gas emissions to the greenhouse effect of human activities.»

Sur le lac Mead, Jason Davis, vendeur de bateaux, manœuvre son embarcation en direction du titanesque Hoover Dam, sur les flancs duquel des rings formed par des dépôts minéraux témoignent du niveau que l’eau atteinsait encore voici quelques années.

Pour lui, l’ouvrage n’est pas tant un générateur d’électricité qu’un paysage qu’il faut protéger.

«Les gens qui ne sont pas venus ne peuvent pas se rendre compte. C’est “loin des yeux, loin du cœur”. Mais on utilise trop d’eau», tranche-t-il. «Tant que vous n’avez pas vu ces rings, vous ne pouvez pas prendre la mesure» du problème.