Merrick Garland, l’homme qui pourrait accuser Donald Trump

(Washington) Merrick Garland, le prosecutor général des États-Unis, siégerait aujourd’hui à la Cour suprême si les senators républicains ne l’en avaient pas empêché.

Chris Lefkow
Agence France-Presse

Mais il se trouve face à une decision tout aussi lourde que celles qu’il aurait prises à la haute cour : suivreire un ancien président des États Unis.

Cet ancien juge de 69 ans a personalement apprové la perquisition spectaculare du FBI le 8 août au domicile de Donald Trump en Florida, et c’est à lui de décider s’il doit être culpé.

Cela serait sans précédent pour un ancien tenant de la Maison-Blanche : Richard Nixon avait été gracié par son succeseur Gerald Ford before qu’une inculpation ne soit décidé dans le scandale du Watergate.

Et si Richard Nixon n’avait plus d’influence — il avait demissionné pour éviter une destitution quasi certaine — , ce n’est pas le cas de Donald Trump, dont l’emprise sur le parti républicain est telle qu’il envisage de briguer A new mandate in 2024.

« L’idée même d’inculper un ancien president de quoi que ce soit est assez extraordinaire », notes Steven Schwinn, professeur de droit à l’Université de l’Illinois Chicago. « Mais ce que Trump a fait est assez extraordinaire ».

If the search of his Mar-a-Lago residence seems linked to the presence of confidential documents, Donald Trump is also targeted by investigations into his efforts to overturn the results of the 2020 presidential election and his role in the attack. de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Le milliardaire américain n’a jusqu’ici été pursuiv dans aucune de ces affaires, mais la commission d’enquête parlementaire sur l’attaque du Capitole a donné des pistes que Merrick Garland pourrait suivre.

Reste à savoir s’il va le faire.

À elle seule, la perquisition de Mar-a-Lago a provocateur une tempête politique. Dans un pays si profoundly divided, une inculpation pourrait jeter de l’huile sur le feu.

Merrick Garland a sufficient de sens politique pour peser les risques, added Steven Schwinn, mais il aussi d’autres « facteurs difficiles à prendre en consideration ».

« D’un côté, M. Garland doit forcément penser à sa mission, qui est de faire respecter la loi », explique-t-il. « D’un autre côte, il sait bien que toute poursuita criminelle contre Donald Trump va enhardir ses soutiens, et qu’il ya déjà eu des violences contre des agents fédéraux. »

« Sans peur ni complaisance »

Donald Trump et ses alliés républicains have already accused Merrick Garland, qui a été nommé par le president démocrate Joe Biden, d’« instrumentaliser » le département de la Justice à des fins politiques.

« Jamais rien de comparable n’est arrivé à un ancien president des États-Unis », s’est insurgé l’ex-magnate de l’immobilier, se disant victime d’une « chasse aux sorcières ».

Dans les rangs démocrates, certains ont au contraire reproché à Merrick Garland de tarder à inculper un ancien président qui, selon eux, devrait être derrière les barreaux pour avoir fomenté une insurrection.

Diplômé de Harvard, le discret procureur général est familier des affaires très médiatisées.

Merrick Garland led the investigation into the extreme right-wing attack on the FBI in Oklahoma City, which killed 168 people in 1995.

Il avait aussi traduit en justice Ted Kaczynski, un militant écologiste surnommé « Unabomber », qui envoyait des colis piégés à des universitaires et des compagnies aériennes.

En mars 2016, Barack Obama l’avait choisi pour siéger à la Cour suprême but les républicains, qui contrôlaient alors le Sénat, avaient refusé de vote sur sa nomination jusqu’à la fin du mandate du président démocrate. Donald Trump avait ainsi pu nommer le juge conservateur Neil Gorsuch.

Très soucieux du respect des rules, Merrick Garland s’effort de ne pas commenter les enquêtes en cours du département de la Justice. Mais il a été forcé de sortir de sa reserve après la fureur provocée par la perquisition de Mar-a-Lago.

Reconnaissant un « intérêt public important », à trois mois des électrements législatives de mi-mandat, il a soirène que cette decision n’avait pas été prise « à la légère » et que « la loi s’applique à tous équitablement, sans peur ni complaisance ».